17 décembre 2019
Nous en parlions déjà depuis quelque temps, mais c’est maintenant chose faite : les négociations des conventions collectives des secteurs public et parapublic sont entamées depuis le 17 octobre dernier pour S12 (CS anglophones) et S13 (chauffeurs d’autobus) et le 18 octobre pour S3 (CS francophones), S8 (CS Crie) et S9 (CS Kativik), alors que nous déposions notre cahier de demandes au Conseil du patronat du Québec.
Ces demandes font suite aux consultations que nous avons tenues au cours des derniers mois et auxquelles vous avez répondu en grand nombre. C’est lors du dernier conseil fédéral des négociations du 15 octobre dernier que les propositions syndicales finales ont été adoptées. Elles sont regroupées sous six thèmes bien représentatifs des enjeux quotidiens que nous rencontrons, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de difficulté de rétention du personnel :
- L’attraction et la rétention du personnel;
- La valorisation et la stimulation de l’emploi;
- La mobilité du personnel;
- Les perspectives d’avenir et les promotions;
- La révision de certaines conditions de travail;
- Le rehaussement salarial sectoriel.
Des demandes salariales novatrices
Vous n’êtes pas sans savoir que nous avons formulé, cette année, des demandes quelque peu différentes. Nous croyons qu’il est temps d’innover et de chercher des solutions pour faire les choses autrement. Ainsi, en demandant un montant en dollars l’heure, ce montant ne représentera pas le même pourcentage pour tous les corps d’emplois, réduisant ainsi l’écart entre les différentes classes d’emplois.
Fait intéressant à savoir : toutes centrales syndicales confondues, nous sommes les premiers à demander une augmentation salariale en dollars au sectoriel. Autre exemple que nous sommes un groupe de solutions, et non de pression.
La CAQ pour l’éducation
Le premier ministre François Legault l’a lui-même mentionné, appuyé par le président du Conseil du trésor, Christian Dubé : la santé et l’éducation sont les priorités du gouvernement caquiste. Il est donc normal que l’on s’attende à ce que ces paroles se traduisent en actions. Ainsi, nous avons bon espoir de conclure ces négociations avec satisfaction. Parce que l’éducation c’est aussi NOUS!
Pierre Provençal
Vice-président aux relations du travail et à la vie professionnelle