5 avril 2020
<strong>La Fédération du personnel de soutien scolaire tient le gouvernement responsable</strong>
La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) confirme qu’une éducatrice de service de garde d’urgence a été testée positive à la COVID-19.
« Depuis maintenant trois semaines, on urge le gouvernement à transmettre des mesures d’hygiène claires et uniformes à l’ensemble des commissions scolaires, pour l’entretien des services de garde d’urgence. Tout ce qui a été actuellement transmis reste flou et imprécis. On ne sait toujours pas si on doit désinfecter la poignée de porte 3 fois par jour ou 10 fois par exemple! » dénonce Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ. « Ce qui arrive aujourd’hui est malheureux, mais était prévisible! Le pire, c’est ce que ce service de garde reste ouvert! »
Il semble que la DRH de la commission scolaire concernée et la santé publique soient actuellement en communication afin de déterminer la suite des choses. « Je me demande comment ça se fait qu’aucune action n’a encore été prise. On le sait depuis tôt ce matin. Le gouvernement n’avait-il pas de plan de match déjà prévu en cas de pareille situation? » se questionne vivement monsieur Pronovost.
<strong>Aucune prime pour le personnel de soutien scolaire au front</strong>
Cette annonce survient en même temps que le gouvernement confirme que le personnel de soutien scolaire œuvrant au front dans les services de garde d’urgence n’aura pas droit à une prime.
« Ça n’a aucun sens! Autant le concierge qui s’occupe des SDGU que les éducatrices et éducateurs qui travaillent au sein de ceux-ci prennent des risques énormes en allant travailler. On en a la preuve aujourd’hui avec ce premier cas » se désole monsieur Pronovost. « Le personnel sur le terrain a peur, et il a raison! Le gouvernement ne les protège pas et les dédommage encore moins ».